30 septembre 2006

Tenia Mania

A l'été 2003, des tonnes de vieux sont morts à cause de la canicule. Il faut croire que ce n'était pas leur été.
Moi cet été là on m'avait offert un pass VIP/media pour le festival Les Vaches Au Gallo, officiellement au nom de mon activité au sein de Shiva KH, site éphémère mais prometteur, officieusement au nom d'une solide amitié avec des gens influents, genre le responsable de la com' du festival. Mais peu importe, c'était mon premier pass, j'étais content. Le festival était nul mais j'étais content.
Enfin en fait non, j'étais plus que content (exemple: super content), parce qu'à l'affiche des Vaches cette année là brillait le nom de Jean-Luc Le Ténia. Et que j'allais pouvoir le rencontrer.

Je ne vais pas m'attarder sur ma relation à Jean-Luc Le Ténia, mais je préciserais juste qu'à cette époque je l'adorais. Vraiment. Tiens vous savez quoi? Je connais les paroles de "Fous moi le camp" par coeur. Si ça ça ne vous impressionne pas je ne sais pas ce qu'il vous faut. Ah si, je sais: une bonne guerre.
Et donc je me retrouve en ce début du mois d'août, prêt à l'interviewer mon héros, mon gourou, le caméscope au poing et la sangria aux lèvres, et je balbutie mes questions bancales d'une voix éteinte, et je sue, et je blêmis, et mon dieu mes mains tremblent, mon coeur bat trop, il ne bat plus, je meurs, je suis mort. Enfin non, je ne suis pas vraiment mort, mais je flippais ma race.
Au final l'interview a duré plus d'une heure. Je m'étais trouvé gauche et j'avais honte de moi, mais j'avais l'impression d'avoir rencontré quelqu'un d'intéressant. Quelqu'un de malin aussi, quelqu'un qui aurait compris pas mal de choses. Et puis quelqu'un de beau, surtout.

J'étais drôlement content.

Son concert n'avait duré que 20 minutes, on l'avait intercalé entre deux groupes le temps de changer de scène. C'était très frustrant de le voir là, à côté des balais, d'autant que la majeure partie du public semblait ne rien avoir à secouer de son concert. Enfin jusqu'au moment où Jean-Luc avait chargé Bertrand Cantat à coups de "Marie Trintignant gnan gnan gnan gnan gnan gnan gnan gnan gnan". Là oui, le public avait réagi. il avait hué, un peu. J'étais aux anges.

Aujourd'hui je réécoute parfois des morceaux de Jean-Luc Le Ténia. Et ce pour des tas de bonnes raisons. Mais je l'idolâtre moins. Enfin tantôt je l'aime bien, mais tantôt je le déteste, parce que je ne peux m'empêcher de penser qu'en se donnant un peu de mal... enfin je ne sais pas moi, deux ou trois compromis et ce ce gars serait plus célèbre que le Christ (au moins), et ce ne serait que justice. Jean-Luc, t'es nul. Mais t'es génial.

Tout ça pour dire qu'au cours de cette interview, Jean-Luc m'avait présenté Arthur, qui le filmait avec ardeur et dévotion. Ils m'avaient expliqué qu'ils réalisaient un documentaire, une sorte de biographie. Trois ans et quelques vieux brûlés plus tard, "Tenia Mania" est visible ici. Et il est très bien. Il est même plus que bien. Je suis super content.

29 septembre 2006

Préjugé global n°3

"Les québécois ne sont pas productifs".
Magalie, amie.

20 septembre 2006

Préjugé global n°2

"Les Gémeaux sont des gens tendus".
Rémi, collègue.

Bon ok, les préjugés astrologiques c'est trop facile. Mais tout de même, ça nous ferait environ 600 millions de gens tendus sur Terre. Et en permanence hein, sinon c'est de la triche, genre je fais semblant d'être Sagittaire.
Ce monde est bien triste.

01 septembre 2006

Préjugé global n°1

"Les homos, on les reconnaît à leur façon de tenir une cigarette".
Paul, collègue.

Des archives en toile de jute

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