14 novembre 2006

Fucking awesome

Au début de l'année 2002, j'ai découvert le premier EP de British Sea Power, "Remember Me". A l'époque j'étais jeune et fou, je portais des pantalons en velours, je me laissais pousser les pattes et j'écoutais "Remember Me" à fond en faisant du vélo. J'adorais cette chanson. L'intro orageuse, la rythmique implacable, la voix de Yan, tout.
Deux EP et un album plus tard c'était officiel: j'aimais British Sea Power.
En 2004 j'ai découvert le groupe sur scène, en première partie des Strokes à Barcelone (merci Rough Trade). J'en garde un souvenir incroyable. Le son, le groupe, les lumières, le public, tout était parfait. Comme dans les films. Un concert fou.
En sortant de la salle j'étais officiellement fan de British Sea Power. Je me disais "en gros les mecs des Strokes sont malins, ceux de British Sea Power sont intelligents". Je le crois toujours.

Un autre album et un t-shirt plus tard, ma foi en ce groupe n'a pas faibli. C'est donc avec émotion (mais genre, vraiment) que je découvrais la semaine dernière que British Sea Power était programmé à la Sala Rossa le lundi 13 novembre. Oui voilà, hier soir.
Et c'était bien. C'était un concert un peu improvisé (très peu de promo, 50 personnes dans la salle à tout casser) qui avait parfois des allures de répétition à la fraîche mais c'était bien. En fait il y avait tout ce que j'espérais: des bruits d'animaux, un vieux tambourin, The Spirit Of Saint Louis (soit la meilleure face B de tous les temps), des étendards multicolores, un morceau de 15 minutes, des slams ratés, des nouveaux morceaux, un final apocalyptique, et vous vous demandez sans doute si Hamilton a jeté son pull dans la foule avant de partir (ou pas). La réponse est oui.
C'était étrange, c'était beau, c'était absurde, c'était gigantesque.
En première partie, Boo Hoo et Heroes and Vilains (deux groupes minables au passage) avaient beau se trouver l'un et l'autre "fucking awesome", ils étaient à des années lumières de ces 4 garçons anglais au look impeccable qui pour la seconde fois m'auront donner envie de faire du vélo en velours tout en me laissant pousser les pattes à fond. C'était fou.

Et en tapant tout ça, à un moment, j'ai eu envie d'écrire "dans British Sea Power, il y a Power". Comme quoi ce groupe a vraiment un truc.

09 novembre 2006

Et avant de s'en aller dormir...

Un bon vieux Casimir Pulaski Day.

Ce morceau ne vieillit définitivement pas.

Laura Barrett takes over the world


Hier soir, en première partie de la première partie des Hidden Cameras, j'ai découvert Laura Barrett.
Laura est jeune et joue du kalimba. A première vue ça n'a rien de cool, le kalimba, mais je suis prêt à parier que dans moins de deux ans les Strokes en joueront (oui, je continue à croire que les Strokes constituent le mètre étalon de la coolitude, je suis tellement early 00's comme garçon...). Pourquoi? Parce que Laura Barrett est sur le point de conquérir le monde, et elle est rudement bien armée: elle a des amis épatants (elle joue actuellement avec les Hidden Cameras et Henri Faberge & the Adorables), une très jolie voix, un doux sourire timide quand elle vend ses cds à la fin du show, une page myspace (avec en écoute un titre contenant le mot hype par excellence de cette fin d'année, "pony"), un sens de l'humour discret mais charmant et, accessoirement, de belles chansons, des ritournelles un brin bancales, des mélodies crève-coeur.
Bref, Laura Barrett n'a qu'un kalimba, mais elle mérite amplement sa place dans le classement des "Hottest bands in Canada" en 2006. Si vous cherchiez de quoi survivre à l'hiver, vous venez de trouver.
Félicitations.

Préjugé global n°4

"Les gens en France ils sont relax. L'après-midi ils font la sieste."
Stan, livreur.

08 novembre 2006

Une anecdote à couper le souffle

C'est Joel Gibbs en personne qui tenait le stand merchandising des Hidden Cameras avant leur concert de ce soir à la Sala Rossa.
Par ailleurs, si vous passez par ici, prenez donc le temps de flâner par là, histoire d'écouter ça (Spiral Beach, un groupe de jeunes avec un tube).

A part ça strass, paillettes, machin gnagnagnagna la fille de Crystal Cliffs là, avec des tatouages sur les coudes, au concert des Hidden Cameras.
Ca devient n'importe quoi cette rubrique.

On aura beau dire...

Les gens qui ont inventé le système de fermeture des fenêtres à Montréal sont bien moins futés que leurs homologues rennais.
Et je ne vous parle même pas des pommes de douche.

Strass, paillettes, caviar, poutres apparentes

J'ai apperçu des membres de Telefauna dans la foule aux concerts de Pas Chic Chic fin octobre et de Hot Chip début novembre.
Les artistes nous cernent, ça sent le complot.
Ne sortez pas de chez vous.

Des archives en toile de jute

Un bon moyen (en papier ponce) de revenir en haut de page