29 juillet 2007

Moi à la base j'aime tokio hotel pour leur talent.

Prénoms communs:

1)Les Jean-Michel ont tout inventé*. Jean-Michel Gravier a inventé les graviers, Jean-Michel De Douze les objets de douze (dont les graviers de douze), Jean-Michel Ferraille les objets en ferraille (dont les graviers en ferraille), Jean-Michel Shell l'essence, Jean-Michel Bonheur tout ce qui a trait au bonheur etc.
*sauf le poker. Ca c'est Patrick Bruel.

2)Les Jean-François sont toujours dans le faux. Les initiatives, idées, opinions des Jean-François sont toujours sanctionnés d'un "Non Jean-François". Par extension, les gens qui ont torts s'appellent toujours Jean-François, ET CE MEME S'ILS PRETENDENT LE CONTRAIRE.
Exemple:
-Mais arrêtez de m'appeler Jean-François merde, mon nom c'est Patrick.
-Non Jean-François.

3)Les rescapées s'appellent toujours Kimberley. Ainsi, au sortir d'une situation délicate il fait bon avoir à ses côtés une fille ou un végétal à qui lancer "Ma bonne vieille Kimberley, nous sommes sauvés", comme ça, pour marquer le coup.
Par ailleurs, les Kimberley sont toujours de bonnes vieilles Kimberley. En ce sens, elles sont l'exact féminin du Milou de "Milou! Mon bon vieux Milou!" et le parfait synonyme des mains de "Mes mains! Mes bonnes vieilles mains!".

4)Les Brigitte sont
-toujours petites.
-toujours secrétaire ou assistante. Ou n'importe quoi qui implique un sale boulot. Genre boniche.
"Ma petite Brigitte, soyez mignonne: ajoutez deux ou trois chiots dans le compresseur à induction".
Elles ont un rôle décisif dans l'équilibre du monde occidental.

5)Les Jérémy sont toujours des enfants maltraités. Le petit Grégory était un Jérémy qui s'ignorait. Les Jérémy passent l'essentiel de leurs journées sous le bureau de leur instit ou dans quelque sacristie, voire plus simplement dans un placard. Ou à la morgue, pour les moins chanceux.
Passés 18 ans, les Jérémy deviennent généralement des Raphaël.
Mais je ne vais m'abaisser à vous expliquer ce qu'est un raphaël.

Les Sylvia sont de très jolies chansons sinon.




Un morceau qu'on retrouvait dernièrement sur l'excellente compilation "Some Girls Are Bigger Than Others" de ce bon vieux Charly en uniforme.

"Aux Etats-Unis ils sont en train de renommer tous les Etats: le Michigan c'est devenu le Michimoufle".

04 juillet 2007

Grillage

1)Au début je suis une fille dans une bibliothèque universitaire, je fais exprès de marcher au même rythme qu'elle pour faire mon intéressant. Ensuite je la fais rire, elle prend mon numéro, nous nous fixons vaguement un rendez-vous le lendemain, à 18h30.
C'est une bibliothèque gigantesque: depuis la grande avenue qui la borde, elle ressemble à un château. Dans la salle où nous nous trouvons il y a des rangées de livres complètement inaccessibles et des escaliers en colimaçon fichées dans de grandes tours qui donnent le vertige. Quant à la fille elle est assez jolie.
Le lendemain j'ai du mal à me libérer pour 18h30, quelqu'un me tient la grappe, et puis de toute façon je n'aime pas arriver en avance aux rendez-vous. La fille m'appelle, elle veut annuler, mais je lui dis que je vais à un mariage et que j'aimerais bien qu'elle m'accompagne alors elle me dit que ok, on se rejoint là-bas.
Il fait nuit dehors, à mon avis c'est l'hiver.

Le mariage se passe dans une salle de concerts avec de longues tables rectangulaires disposées face à la scène, bien en rang. Les mariés ont invité David Krakauer et Socalled à jouer, d'ailleurs Ben est nerveux car il doit les rejoindre pour chanter une chanson en yiddish. Au départ il n'est vraiment pas très à l'aise, il chante avec les bras dans le dos, mais au final il s'en sort bien, et je réalise qu'en fait la chanson c'est "Joyeux Noël" et que tout le monde se met à danser, Socalled est tout rouge, celà me donne mal au crâne et je décide de sortir fumer une clope.
Le type qui me paye une clope porte une chaîne en or. Je trouve qu'il se la raconte et lui me parle justement d'un autre type qui se la raconte encore plus que lui, et moi j'imagine le truc et ça me fout les boules.
Le mariage doit se passer à La Selle parce qu'en sortant on arrive directement dans le hangar du bas, chez mes parents, et ce qui me fascine c'est qu'il est rempli d'animaux. Je crois qu'on les tue au fur et à mesure du repas, il y a des poulets compressés dans une petite remorque, sous un grillage, quelq'un m'explique que ce sont des survivants. A côté il y a des canards en liberté et des veaux dans un parc avec des cochons. Je prends un veau dans mes bras, la fille de la bibliothèque (tiens, t'es là?) me demande si je sais faire un truc avec les veaux et je réponds que oui et que si elle insiste je veux bien le faire, là.

2)Je suis dans une scène de Dobermann, "celle de la cave". Un des mecs de Tchéky Karyo nous a aligné contre un mur moi et mes copains, et il s'apprête à nous tirer dessus. Je lui dis que ça se peut pas parce que je suis Romain Duris et il rigole et ça m'énerve parce que je sais très bien que Romain Duris a joué dans ce film. Derrière moi, un peu à gauche, des enfants nous regardent derrière un grillage, je leur promets de la bouffe si ils nous aident et ils veulent bien, sauf un, du coup les autres l'engueulent et il finit par me donner un trousseau de clé. C'est comme ça que je me retrouve derrière le méchant et que je le mets en joue. Du coup il se retourne, il me tire dessus, j'évite la balle et on s'en va.
(Dans notre fuite, j'aperçois une fille avec des piercings et j'explique à quelqu'un que c'est dommage qu'on ait pas de scène avec elle parce qu'elle joue trop bien).
Après la fuite je me retrouve seul dans une rue de Montréal, devant un grand bâtiment orné d'une grande affiche du nouveau film avec Céline Dion: dans ce film Céline Dion meurt et a des conversations avec Dieu sur la vie, tout ça. En fait c'est un monologue de deux heures, ça me fout les boules mais je me dis que les fans doivent aimer.
Je marche vers la station de métro lorsque j'aperçois Nicolas Petitpas, qui fait du vélo avec des béquilles parce qu'il s'est cassé une jambe. Je lui fait remarquer que c'est vachement dangereux et je réalise soudain que lui aussi était dans la scène de Dobermann et je m'en veux de ne pas l'avoir reconnu plus tôt, parce que bon, un copain de collège quand même merde. Je lui propose de prendre le métro mais ça lui fait peur, il a entendu dire que les gardiens du métro tabassaient les handicapés et donc ça lui fait peur. Alors il me propose d'aller jouer au basket et ça tombe bien parce que la salle de sports n'est pas loin, d'ailleurs on est en train de longer le terrain de foot de Luitré et c'est bizarre mais maintenant on est au moins six. On parle d'un match de je ne sais plus trop quoi, les gens me demandent si il y avaient des balles et des fruits. Je dis que oui mais en réalité je ne comprends rien. On m'explique qu'au Québec les fruits sont des petits commentaires en vers que lancent les joueurs à leurs adversaires, un peu à la Georges Eddy. Et donc là je comprends, mais j'ai énormément de mal à exprimer ce que j'ai compris. Je tente un "c'est come quand on dit que les Chivers sont..." mais je ne trouve que des rime en -é.
Nous arrivons à la salle de sports. En entrant je croise Gad Elmaleh. Je flippe parce que je suis carrément nul au basket et qu'en plus c'est François qui nous coache. Je suis sensé jouer remplaçant car je n'ai pas de casquette mais moi ça m'emmerde alors je file me changer dans les vestiaires dont la porte ne ferme pas, ce qui fait que je peux entendre mon frère qui est interviewé par la télé et qui raconte n'importe quoi, il est à bloc, il parle de pourcentages et tout c'est débile.
Je pars m'échauffer.
Une fois sur le terrain, je réalise deux choses fondamentales:
-l'autre équipe a l'air super forte, elle est coachée par mon oncle Thierry, qui mesure au moins trois mètres.
-ce sport n'est pas du tout du basket, il y a des phases avec des buts de hand, je me demande bien comment je vais réussir à jouer si je connais pas les règles.
Soudain, une fille perd les eaux, donc on cherche une sage-femme dans le public mais le seul à se proposer pour la faire accoucher est mon papa, et ça me met vachement mal à l'aise jusqu'à ce que je réalise que c'était une blague, on est dans un sketch de ma voisine.
Pendant ce temps là, à côté de moi, sur les gradins, un trentenaire en costume est en train de faire ses devoirs de géo au lieu de regarder le match. Et donc je l'engueule.

3)Je suis dans une sorte de bar-tabac-casino avec un mec qui s'appelle Paul, je lui raconte que j'ai fait deux rêves hallucinants:
-dans le premier, j'étais à un mariage et ce qui était fou c'est que les mariés étaient super cathos alors que le mariage était juif.
-dans le deuxième, avec des potes, je commentais un match de je ne sais plus quoi et ce qui était fou c'est que ce match j'étais sur le point de le jouer, donc en gros qu'on savait par avance tout ce qui allait se passer dans ce match.
Et j'ajoute que c'est trop cool parce qu'il y a justement un concours de rêves sur internet et que je suis sûr de gagner. Le mec me rétorque que c'est trop facile parce que je pourrais très bien m'inventer des rêves, ou alors les modifier, mettre Romain Duris dans mon rêve pour que ce soit plus vendeur, et les mettre sur internet. Je lui réponds que non parce que dans ce cas-là il y aurait aussi une épreuve de dessin, et je lui explique qu'en fait il faut aussi dessiner deux bonhommes sur un fond original, et c'est nul parce que le seul fond original que j'ai trouvé c'est une carte du monde et mes bonhommes sont trop mal faits parce que j'ai pas les bons feutres. Alors, et tiens au passage c'est malade on est plus du tout dans le bar, Paul m'apprend un truc pour faire des dessins nickels avec un bout de grillage et je suis content.
Mon cousin Vincent est là lui aussi. Il m'explique qu'il connait bien internet, qu'il y va souvent pour jouer aux courses mais avec des hommes politiques genre pour parier sur quel ministre sera le premier à accepter un chat public sur yahoo et il me convainc d'ajouter un passage sur une assez jolie fille au début de mon premier rêve. Je lui réponds que c'est déjà le cas et je vois bien qu'il ne me prend pas au sérieux, mais c'est bon quoi, déjà la fille en vrai c'était dans la poche mais je le disais pas, pour que ce soit plus crédible, et puis mes rêves sont super complexes, d'ailleurs tous les mois je fais un rêve parfait, un truc avec un scénario barré, un pur film, passionant du début à la fin, mais qu'à chaque fois j'en oublie un morceau au réveil et là je gueule parce qu'il a laissé entrer son chat dans l'appartement et que quand je raconterai aux gens qu'il y avait un chat dans mon appartement personne ne me croira.

Et puis cette blague, dans le deuxième rêve: "The Coral sera pas à La Route du Rock cette année, ils sont remplacés par The Fanfare" QUE JE N'AI COMPRIS QU'AU REVEIL.




A part ça je commence le travail à 5h00 ces temps-ci.

Des archives en toile de jute

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